La gestion des déchets issus d'activités non électronucléaires
L'Andra assure la prise en charge totale des déchets radioactifs des producteurs non électronucléaires : hôpitaux, laboratoires pharmaceutiques, instituts de recherche, autres filières industrielles.... Environ 1 000 producteurs sont répartis sur l'ensemble du territoire national.
Ces déchets sont de nature très variée : gants, plastiques, solvants, blouses, paratonnerres, détecteurs de fumées, objets radioactifs détenus par des particuliers (objets luminescents, fontaines au radium...). Ils nécessitent une prise en charge spécifique, ponctuée de grandes étapes, depuis leur collecte jusqu'à leur stockage définitif ou leur entreposage (si la filière de stockage n'existe pas).
La gestion des déchets issus d'activités non électronucléaires en images
Le regroupement
L'Andra collecte les déchets radioactifs directement chez les producteurs et les achemine, sur le Cires, dans le bâtiment de regroupement où ils sont triés par nature : déchets incinérables, organiques, liquides...
Le tri et le traitement
Certains déchets regroupés au Cires sont ensuite transférés dans une installation attenante dédiée aux opérations de tri et traitement : séparation des matières solides et liquides contenues dans des fioles de scintillation, assemblages des déchets liquides par famille, contrôles de colis aux rayons X...
Les opérations de tri et de traitement en images
Le stockage ou l'entreposage
Selon leur niveau de radioactivité, les colis de déchets sont ensuite orientés vers le Cires ou le CSA pour y être définitivement stockés.
Certains déchets issus d'activités non électronucléaires font l'objet d'un entreposage sur le Cires car ils ne disposent pas de centres de stockage opérationnels. C'est le cas des déchets à vie longue tels que des paratonnerres radioactifs, des objets radioactifs à usage médical utilisés durant l'entre-deux-guerres et conservés comme objets de collection (aiguilles, compresses, tubes au radium...), des objets radioactifs détenus par des particuliers (montres, fontaines au radium...), des terres ou gravats provenant d'anciens sites pollués par la radioactivité que l'Andra a assainis.
Les déchets issus d'activités non électronucléaires en images
Pourquoi avoir choisi le centre dédié au stockage des déchets TFA pour la gestion des déchets issus d'activités non électronucléaires ?
La majeure partie des déchets à collecter sont produits dans la moitié nord de la France. C'est entre autres la raison pour laquelle le bâtiment utilisé précédemment pour le regroupement de ces déchets était implanté en région parisienne. Considérant que ces déchets sont destinés, en grande partie, au stockage au CSA ou au Cires, il a été convenu qu'un site proche des centres de stockage constituerait la localisation idéale permettant de réduire les transports et les nuisances. Après une première analyse des localisations envisageables, il est apparu clairement que le Cires regroupait le maximum d'avantages, sur les plans techniques et financiers ainsi que vis-à-vis des préoccupations environnementales. Cette solution permettait de :
- limiter significativement les travaux lourds de voiries et de réseaux pour la construction des nouveaux bâtiments nécessitant le recours à des engins de chantier générateurs de nuisances ;
- bénéficier d'un programme et d'équipements de surveillance de l'environnement déjà en place.