La couverture définitive du CSA
A l’issue de la phase d’exploitation du CSA, une couverture définitive, composée de plusieurs couches de matériaux naturels, recouvrira les ouvrages pour garantir la sûreté du stockage à long terme.
Une structure expérimentale pour étudier les matériaux dans le temps
La couverture définitive devra permettre de limiter la quantité d’eau de pluie susceptible d’être en contact avec les ouvrages de stockage et de protéger la zone des intrusions humaines.
Pour s’assurer de son efficacité pendant toute la durée de décroissance de la radioactivité des déchets (soit environ 300 ans), une structure expérimentale de couverture (SEC) est actuellement à l’étude sur le CSA. Elle permet de tester l’un des concepts envisagés composé d’un dispositif multi-barrières.
Prendre en compte les changements climatiques
Dans les conditions actuelles
Lors de sa mise en place en 1996, l’objectif était d’étudier, sur une période suffisamment longue, les performances d’imperméabilité d’une couverture multicouches, en conditions climatiques normales.
Instrumentée de 200 capteurs et sondes, la structure a donc été testée, pendant 10 ans, dans les conditions météorologiques naturelles.
Les premiers résultats ont montré une bonne résistance aux conditions extérieures et la parfaite compatibilité de la structure avec les objectifs de sûreté.
Par une période longue de fortes pluies
La SEC a ensuite été soumise, pendant trois années, à de fortes pluies incessantes. L’expérience a permis d’analyser l’état de l’argile lorsqu’elle subit de telles précipitations.
Les résultats ont montré que la perméabilité de l’argile est légèrement augmentée mais reste conforme à l’objectif de seuil de 10 mm d’eau par an, défini avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ils confirment les performances de ce concept de couverture.
Avec une sécheresse intense
En 2009, la SEC a été recouverte d’une serre afin de simuler une longue période de sécheresse. Cette structure protège le massif végétal des eaux de pluies et favorise l’évapotranspiration de l’humidité contenue dans les différentes couches.
Les capteurs installés en profondeur montrent que les couches de protection empêchent l’assèchement et la fissuration de l’argile située à 1,50 m.
équipent la structure
d’expérimentations grandeur nature
Sonde TDR
Breveté par l'Andra - Le traitement du signal de la sonde TDR mesure la teneur en eau au sommet de la couche d’argile. Les antennes de la sonde injectent un courant haute fréquence dans l’argile. La propagation des ondes électromagnétiques est fonction de la teneur en eau de l’argile.