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Cérémonie des voeux aux centres industriels de l'Andra dans l'Aube

Mardi 23 janvier, lors de la cérémonie des vœux de début d'année, les centres de l'Andra dans l'Aube ont accueilli près de 170 personnes, l'occasion de dresser le bilan de l'année écoulée et de faire le point sur les défis à venir.

Près de 170 personnes ont assisté à la cérémonie des voeux 2018 des centres de l'Andra dans l'Aube.

Patrice Torres, directeur des centres industriels de l'Andra dans l'Aube, a d'abord évoqué les particularités qui ont marqué 2017 : la mise en service de l'installation de tri-traitement et de l'alvéole dédiée aux colis de déchets de grandes dimensions au centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires) ; la quasi-mise en service de l'installation contrôle colis au centre de stockage de l'Aube (CSA) pour laquelle l'autorisation d'exploiter est attendue prochainement ; l'instruction du rapport de réexamen de sûreté décennal du CSA qui a impliqué de nombreux collaborateurs de l'Andra et « plusieurs centaines d'échanges avec l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)… » ; sans oublier la réalisation d'une 2e campagne d'investigations géologiques sur une zone restreinte de 10 km² sur le territoire de la communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines, dans le cadre d'un projet de centre de stockage pour les déchets de faible activité (FAVL) et de très faible activité (TFA).

Le directeur a ensuite présenté quelques chiffres clés de 2017 qui montrent l'importance de l'Andra dans la vie économique locale, notamment : 7 personnes recrutées dont 6 habitaient déjà dans l'Aube ; 480 000 heures de travail direct représentant l'équivalent de plus de 300 postes à temps plein ; 10 millions d'euros de fiscalité dont une partie importante sert le territoire local ; 3,5 millions d'euros de factures payées à des entreprises locales.

Patrice Torres a annoncé que « l'année 2018 devrait être tout aussi chargée avec, au-delà de nos missions de prise en charge de colis de déchets, de surveillance de  l'environnement, d'échanges et de dialogue, le démarrage d'une nouvelle campagne de construction d'ouvrages au CSA, le lancement des premières études concernant l'extension de capacité du Cires, la poursuite des investigations géologiques dans le cadre du projet TFA/FAVL ».

Pierre-Marie Abadie, directeur général de l'Andra, a ensuite évoqué le contexte particulier qu'a connu en 2017 l'Agence avec, en Meuse/Haute-Marne, une nouvelle forme d'opposition contre le projet Cigéo. Le directeur général a tenu à rappeler le soutien de l'Etat à ce projet et la nécessité de conserver une dynamique, sans précipitation, avec rigueur et méthode. « Ceci est vrai pour Cigéo mais également pour les enjeux autour des déchets de très faible, de faible et de moyenne activité. » Le directeur général a également réaffirmé son engagement de poursuivre le dialogue et la concertation avec les territoires qui accueillent les sites de l'Andra.

Enfin, Christophe Bouillon, le président du conseil d'administration de l'Andra, a rappelé l'activité politique intense qui a marqué 2017 et souligné que « pour la première fois, les déchets radioactifs en général, et le projet Cigéo en particulier, se sont invités dans la campagne présidentielle notamment sous les aspects techniques mais aussi sur le registre de l'éthique. » Un des sujets qui occupe l'Agence et notamment « l'éthique de responsabilité qui consiste à prendre acte qu'il y a des déchets et qu'il est de notre devoir de les gérer ».