Aller au contenu principal

Cérémonie des voeux aux centres industriels de l'Andra dans l'Aube

Mardi 29 janvier, lors de la cérémonie des voeux de début d'année, les centres de l'Andra dans l'Aube ont accueilli plus de 170 personnes. L'occasion de dresser le bilan de l'année écoulée et de faire le point sur les défis à venir.

Cérémonie des voeux 2019

Patrice Torres, directeur des centres industriels de l'Andra dans l'Aube, a d'abord évoqué les particularités qui ont marqué 2018 : la mise en service de l'installation contrôle colis au centre de stockage de l'Aube (CSA) qui a nécessité un investissement de 20 millions d’euros et créé 4 emplois ; la fin de l'instruction du rapport de réexamen de sûreté décennal du CSA qui a impliqué de nombreux collaborateurs de l'Andra et « plus de 25 000 h de travail spécifique sur 3 ans pour produire ce rapport… Nous attendons maintenant l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire » ; la journée portes ouvertes très réussie avec l’accueil de plus de 1 700 visiteurs sur les centres de l’Andra dans l’Aube et en Meuse et Haute-Marne, malgré la tempête qui est venue écourter la journée ; la réalisation d’une œuvre monumentale sur le CSA par le street artiste local, Argadol.

Le directeur a ensuite mis à l’honneur les membres du groupe « mémoire » des centres de l’Aube qui « nous aident à imaginer des dispositifs garantissant une meilleure transmission de la mémoire de nos centres. » A cet égard, le groupe « mémoire » travaille sur un projet d’œuvre théâtrale qui sera présentée en 2019 et prendra la forme de lectures théâtralisées basées sur une sélection d’articles de presse et d’interviews sonores.

Concernant les activités 2019 de l’Andra dans l’Aube, Patrice Torres a évoqué le projet d’extension de la capacité du Cires lancé fin 2018 et pour lequel une demande d’autorisation sera déposée à l’horizon 2021. Il s’agira de passer de 650 000 m3 à 900 000-950 000 m3 pour une même surface d’emprise au sol. « Ce projet est bien entendu en lien avec le calendrier de besoin d’un nouveau centre de stockage puisque cette augmentation de capacité permettrait d’exploiter le Cires 10 à 15 ans de plus. »

Pierre-Marie Abadie, directeur général de l'Andra, est également revenu sur ce besoin de nouvelles capacités pour le stockage des déchets de très faible activité (TFA) qui vont être générés par le démantèlement d’installations nucléaires. « Le contexte du démantèlement pose de nouvelles questions, notamment celle du bilan environnemental global. Est-ce bien utile pour les déchets qui ne sont pas ou que très peu contaminés de leur faire traverser la France pour les stocker dans nos centres dont la ressource est rare ? » Le directeur général a alors évoqué plusieurs pistes pour une optimisation environnementale du traitement de ces déchets : le recyclage pour certaines ferrailles, le stockage in situ…

Pierre-Marie Abadie a ensuite évoqué le sujet complexe, à ce stade, de la gestion des déchets de faible activité à vie longue (FAVL). « Le 3e site en subsurface est une partie de la solution, face à la diversité de la typologie de ces déchets… L’importance est de réfléchir sur les exigences de sûreté à long terme et à la priorisation de l’effort en fonction des enjeux, des risques et des volumes ».

Enfin, cette cérémonie des vœux a été l’occasion pour Philippe Pichery, président du Conseil départemental, d’annoncer qu’il reprenait « personnellement et pleinement » la présidence de la commission locale d’information (Cli) de Soulaines. Cette décision fait suite au départ de Philippe Dallemagne, maire de Soulaines-Dhuys et président de la communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines, de la Cli au sein de laquelle il occupait le poste de président délégué. La commune de Soulaines-Dhuys sera dorénavant représentée par son conseiller municipal Francis Thiriet.